|
|
March 2009 | Vol. 2 | Issue 1 | 1 - 115 Butler, R. A. and Laurance, W. F. Le bassin d'Amazone semble prêt à connaître l'expansion rapide de l'agriculture de palmier à huile, un développement qui pourrait augmenter la déforestation et une perte de la biodiversité dans la région, selon Rhett A. Butler et William Laurance dans le périodique à accès libre Tropical Conservation Science du volume du mois de mars. Avec presque la moitié de l'Amazone appropriée à la culture de palmier à huile, le gouvernement brésilien examine le poids d’une loi qui considèrerait les palmiers à huile comme des "forêts" par rapport une nécessité de s’approprier des réserves de forêt. Ce dernier sujet, associé avec -des retombées économiques favorables dues aux récoltes de soja et à l’élevage de bétails, de nouveaux projets d'infrastructures en vue de faciliter l'accès aux forêts, et des intérêts naissant parmi les opérateurs majeurs de l'huile de palmier -pourraient stimuler la conversion à grande échelle de forêt pour des plantations de palmier à huile en Amazonie. Bien que Laurance et Butler expriment leur préoccupation des impacts potentiels sur le climat et la biodiversité, ils accentuent des attitudes afin tempérer les conséquences les plus graves sur l'environnement. Celles-ci incluent la nécessité des producteurs d'huile de palmier à adopter des méthodes de cultures environnementales par l’élaboration de corridors forestiers et de zones-tampons ripicoles ainsi que par l’encouragement des plantations sur des terrains dégradés, plutôt que dans des zones forestières. Conflit territorial Belize-Guatemala et ses implications pour la conservation | 11-24 Perez, A., Chin-Ta, C. and Afero, F. Le Guatemala a réclamé le territoire Bélizien pendant 150 années. Il y a eu plusieurs tentatives de régler ce conflit mais aucun n'a été couronné de succès. Un accord connu sous le nom de « Têtes d'accord » qui fixait des surfaces de territoire pour la discussion et qui constituait la base pour qu'un accord définitif règle le conflit, a été rejeté par les Béliziens en 1981. Bien que ce document n'ait été jamais signé, les Guatémaltèques apprécient actuellement certains des droits que cet accord leur aurait accordés. En tant que colonie britannique, Belize a hérité de trois milles nautiques (Unité internationale : Mille Nautique= 1852 mètres) de mers territoriales après le gain de l'indépendance en 1981. La convention des Nations Unies de 1982 sur le droit des mers (UNCLOS) a permis à Belize de réclamer 12 milles nautiques. Le Guatemala cependant, avait réclamé 12 milles nautiques de mers territoriales depuis 1939. En 1991, Belize a présenté la déclaration de droit des aires maritimes pour marquer sa mer territoriale comme eaux internes et zone économique exclusive. Cet acte déclare une mer territoriale de 12 milles nautiques le long de toute la côte excepté les zones du sud depuis le fleuve Sarstoon, la frontière méridionale de Belize avec le Guatemala, jusqu’au Ranguana Caye, où seulement une mer territoriale de trois milles nautiques est réclamée. Les conflits entre Béliziens et Guatémaltèques existent sur les régions terrestres et marines. Ils incluent la pêche illégale, des règlements illégaux, de l'agriculture illégale, du déboisement illégal, du braconnage de la faune, de la moisson illégale des produits de forêt, des subdivisions de terre illégales, des vols, du pillage des emplacements archéologiques, des attaques d'embuscade sur l’armée bélizienne et des meurtres sur les deux côtés de la frontière. Comme étant un petit pays en voie de développement, Belize fait face à plusieurs barrières pour imposer ses lois. Par un essai raté pour résoudre le conflit via une médiation de l’Organisation des États Américains, les deux pays cherchent maintenant les résultats d'un référendum pour déterminer la nécessité de prendre en charge la matière à la Cour de Justice Internationale. Les livraisons des amphibiens comestibles et endémiques dans l’Est de Madagascar | 25-33 Richard Jenkins et al. Les livraisons des amphibiens comestibles et endémiques au restaurant dans l’Est de Madagascar ont été suivies en plus d’une période de cinq mois pendant l’été australe 2008. Chaque chasseur a été interrogé à son arrivée et les informations sur le site de collecte, les méthodes, la fréquence, aussi bien que les nombres des grenouilles livrés, ont été obtenus. Un total de 3 233 amphibiens a été livré avec une moyenne de 249 par semaine. Tous les 21 livrés ont été des amphibiens collectés dans les habitats forestier pendant la nuit par une équipe composée de une à trois personnes. La collection a eu lieu dans quatre localités, l’une d’elles (Fierenana) a nécessité un transport public pour délivrer les amphibiens. L’effort à Fierenana a été typiquement plus élevé que dans les autres sites avec des chasseurs passant fréquemment au moins une nuit dans la forêt et en moyenne 8,3 heures de route entre leurs maisons et les sites de collecte dans la forêt. Les bénéfices viennent directement aux collecteurs qui ont toujours livrés personnellement les amphibiens, et la livraison est déterminée par leur disponibilité, l’abondance des amphibiens et les conditions climatiques. Bien que le restaurant n’eût aucune quantité minimum fixe pour l’achat, les petits amphibiens ont été refusés et les collecteurs ont visé un minimum de 60 grandes grenouilles par livraison. Le prix par amphibien comestible de Fierenana (0,29 US$) est similaire à celui calculé pour l’amphibien gravement menacé Mantella milotympanum collecté dans le même site pour l’exportation (0,32 US$). La récolte des amphibiens comestibles semble offrir un revenu important pour les chasseurs individuels mais une étude supplémentaire est nécessaire pour explorer ses impacts sur les populations d’amphibiens et de développer des méthodes pour lier la pratique de collection soutenable avec la gestion de la forêt. Caractérisation des Communautés tropicales de papillons au cours du temps | 34-51 Bonebrake, T. C. and Sorto, R. Dans le volume de mars 2009 de Tropical Conservation Science, Tim Bonebrake et Rubén Sorto rapportent les résultats d'une évaluation de diversité de papillons entreprise à Playa El Icacal, une campagne côtière de l’Est du Salvador. Travaillant avec la conservation salvadorienne NGO SalvaNATURA, Bonebrake et Sorto ont seulement eu neuf jours pour décrire aussi complètement que possible la communauté locale de papillons. Dans cette brève durée, ils ont enregistré 84 espèces et plus de 1.500 papillons différents. Les organisations de conservation doivent souvent rapidement évaluer la biodiversité dans des zones isolées où les données écologiques antérieures n'existent pas, comme à Playa El Icacal. Les perturbations anthropogéniques telles que la dégradation d'habitat et le changement climatique menacent de plus en plus la biodiversité dans l'ensemble des tropiques. Le temps disponible limité pour la recherche et les coûts associés avec l’évaluation posent des barrières pour répertorier complètement les communautés écologiques des écosystèmes tropicaux riches en biodiversité. Cependant, en moins de deux semaines, par une série de techniques d'évaluation, Bonebrake et Sorto ont calculé au total la présence de 100-200 espèces dans la zone de Playa El Icacal. Ils ont remarqué une richesse d'espèces relativement plus élevée dans l'habitat de forêt sec tropical, un résultat utile pour les efforts de conservation de SalvaNATURA. Bien qu'imparfaites, les évaluations rapides telles que l'évaluation entreprise par Bonebrake et le Sorto fournissent des informations utiles au sujet des communautés écologiques et peuvent guider des organisations de conservation avec des recommandations de priorité pour le développement durable. Le pas d'accélération des impacts humains sur l'environnement signifie que pour beaucoup d'espèces et de populations, des évaluations rapides au cours du temps deviendront de plus en plus valables et importantes. Diversité tropicale des légumineuses - des futures opportunités pourraient être en danger | 52-69 Heider, B., Fischer, E., Berndl, T., and Schultze-Kraft, R. Dans le volume de mars 2009 Tropical Conservation Science Bettina Heider, Elke Fischer, Tanja Berndl, and Rainer Schultze-Kraft, rapportent que pendant des milliers d'années les fermiers tiraient profit des espèces végétales et de leur capacité à s'adapter aux variations des conditions environnementales. Sans cette diversité d’agriculture, le développement n'aurait pas été possible. Même à ce jour, la diversité naturelle des plantes est fondamentale pour la sécurité alimentaire et pour l'atténuation de la pauvreté, particulièrement dans les régions peu développées de notre planète. Cependant, par l'interférence humaine et en dépit de son importance essentielle, la diversité de la flore est en danger. La préoccupation mondiale croissante à propos de la diminution de la diversité génétique des végétaux a occasionné un nombre croissant d'efforts de conservation et comme conséquence des recherches intensifiées en botanique avec des traits spéciaux adaptés aux systèmes agricoles marginaux de petits exploitants tropicaux. À la lumière de ceci, Heider et des collaborateurs déclarent la phrase suivante : « puisque la conservation des banques génétiques est un effort à coût élevé, des études sont nécessaires pour décrire la diversité donnée et pour s'assurer que le maximum de la diversité génétique de certains secteurs ou d’espèces végétales est enregistré dans des collections de banques génétiques. » Les auteurs ont employé une technologie de marqueurs moléculaires, un marqueur d’amplification aléatoire d’ADN polymorphe (RAPD), pour étudier la parenté génétique parmi des échantillons de graines de quatre Desmodium et de genres alliés rassemblés en province de Bac-Kan, dans le nord-est du Vietnam. Ils indiquent que ces espèces végétales de légumineuse sont présentes naturellement en Asie tropical et subtropical, en Australie et en Océanie, et qu’elles possèdent un potentiel comme aliments ou comme plantes médicinales. L’Asie du Sud-Est est largement identifiée en tant qu'un des centres les plus importants de la diversité pour des espèces de légumineuse. Leur étude fournit des données essentielles pour la collecte des futures graines et pour les stratégies de conservation des banques génétiques. Chasse pour la viande en Tanzanie | 70-87 Topp-Jørgensen, E., Nielsen, M. R., Marshall, A. and Pedersen, U. La chasse de la faune pour la nourriture est une des menaces la plus immédiate pour des populations de faune dans les forêts tropicales. Ceci inclut les forêts des montagnes d'Udzungwa en Tanzanie - un composant du point chaud de biodiversité Afromontane oriental globalement important. L'impact de la chasse a été comparé entre trois milieux différant selon le degré de châsse : milieu peu chassé, milieu moyennement chassé et milieu intensivement chassé. De 22 espèces de mammifères enregistrées, 20 étaient présentes dans le milieu peu chassé, 17 dans le milieu moyennement chassé et seulement 12 dans le secteur intensivement chassé. La plupart des grandes espèces (> 40 kg) étaient absentes des secteurs chassés et les populations des espèces de moyenne taille étaient plus réduites que celles de petite taille. Dans les habitats chassés, on a observé peu de traces du céphalophe d'Abbott reconnu comme étant en danger selon l’IUCN. La chasse semble avoir peu d'impact sur les populations de primates, de céphalophe bleu, de céphalophe d’Harvey, de l'oryctérope, du daman d'arbre et du rat marsupial géant dans les habitats moyennent chassés, alors que dans les habitats intensivement chassé, elle semble moins concerner les populations de primates et du rat marsupial géant. Ainsi, l'impact de la chasse semble être proportionnel à la taille des espèces (poids du corps) et à l'intensité de la chasse. Les réductions de niveaux de chasse sont primordiales pour la survie de grandes espèces dans les habitats moyennement chassés et pour la présence continue de la plupart des espèces dans les habitats intensivement chassés. Les résultats de cette étude sont en outre importants pour évaluer l'effet des efforts actuels à mettre en application de Joint Forest Management où des droits et des responsabilités de gestion de forêt sont cédés aux communautés locales. Le rôle des pratiques de gestion traditionnelle par l’augmentation de la conservation et de l’utilisation durable des plantes médicinales dans les montagnes occidentales d'Usambara, Tanzanie. | 88-105 Msuya, T. S. and Kideghesho, J. R. Ce document présente neuf pratiques traditionnelles qui contribuent à la conservation des plantes médicinales dans les montagnes occidentales d'Usambara, en Tanzanie. Ces pratiques sont la domestication ; les croyances sur le caractère sacré des arbres ; les croyances sur les forêts sacrées ; le respect des forêts culturelles ; la protection des plantes dans les cimetières; la moisson sélective ; le secret ; la collecte de bois mort pour le bois de chauffage et l’utilisation des fourneaux traditionnels économiseurs d'énergie. Cet article commence par identifier l'importance des plantes médicinales en tant que composants essentiels des soins de santé primaires dans les pays en voie de développement. Il attribue leur popularité à leurs prix abordables, à leur accessibilité relative, à leur disponibilité locale, à la confiance dans leur efficacité, et à l’apparition des maladies nouvelles et incurables telles que le HIV/SIDA, le cancer et le diabète. Cependant, ce document précise que les plantes médicinales disparaissent de plus en plus, non seulement parce qu'elles sont fortement exigées pour des soins de santé primaires, mais également parce qu'elles couvrent plusieurs autres objectifs d’utilisation tels que le commerce, l’alimentation, le bois de construction, le bois de chauffage et certains pôles du bâtiment. L’abatage des arbres (pour l'agriculture, les règlements et d'autres développements) ainsi que les feux accidentels et délibérés contribuent également à la perte de ces espèces. En conclusion, cet article souligne le rôle des pratiques de gestion traditionnelle en augmentant la conservation de la biodiversité et comme outil pour assurer les soins de santé primaires. Parmi d’autres recommandations, les suivantes sont notamment : 1) la reconnaissance adéquate au niveau politique de la nécessité d’une gestion inexistante durant les décennies passées 2) davantage de recherches devraient être menées afin de répertorier plus de pratiques et leurs potentiels pour informer les responsables politiques et les protecteurs de la nature sur des stratégies fiables permettant d’atteindre des buts de conservation et de développement, 3) les efforts démontrés par les personnes locales à travers des pratiques de gestion traditionnelles devraient être honorés et soutenus. L’iguane vert visé par des chasseurs comme source de médecine traditionnelle en Bolivie | 106-115 Erika de La Gálvez e Luis F. Pacheco L'utilisation de la faune sauvage par les humains a été pratiquée durant des milliers d'années, afin d'obtenir de la viande, des produits de peau, et également des parties du corps spécifiques pour la médecine traditionnelle. Une grande partie de la recherche a été consacrée pour évaluer les effets du braconnage sur les populations sauvages d’animaux. Généralement, il a été montré que dans la plupart des cas, le braconnage affecte négativement les populations de faune sauvage. L’effet le plus commun est une diminution de l'abondance de population (le nombre d'individus dans la population) des espèces braconnées. Notre étude a évalué les effets possibles du braconnage d'un lézard (le jararank'o d’Aymara), qui vit dans les hautes terres boliviennes (l'Altiplano). Les Jararank'os sont employés pour la médecine traditionnelle, pour guérir principalement des traumatismes. Nous avons comparé l'abondance des jararank'os entre des sites où le braconnage a lieu avec celle des sites où il n’y a pas de braconnage présent. L'abondance des jararank'os était beaucoup plus inférieure dans les sites braconnés que dans ceux non braconnés. Nous concluons avec recommandation que le braconnage éviterait une diminution naturelle de la densité des lézards, car il pourrait avoir comme conséquence une récupération à plus long terme de la population braconnée. Reader comments are generally moderated. If you find something inappropriate, please contact Tropical Conservation Science. The opinions expressed in reader comments are those of the author only, and do not necessarily reflect the opinions of other authors or Tropical Conservation Science. |
Tropical Conservation Science is an open-access e-journal that publishes research relating to conservation of tropical forests and other tropical ecosystems.
Volume 2: Issue 1 Table of Contents Articles Estrada & Butler Butler & Laurance Perez et al. Jenkins et al. Bonebrake & Sorto Heider et al. Msuya et al. de La Gálvez & Pacheco All issues Mar 2008 Jun 2008 Sep 2008 Dec 2008 Mar 2009 Jun 2009 Sep 2009 Dec 2009 Mar 2010 Jun 2010 Sep 2010 Dec 2010 Mar 2011 Jun 2011 Sep 2011 Dec 2011 Mar 2012 Jun 2012 Sep 2012 Dec 2012 Mar 2013 Jun 2013 Aug 2013 Sep 2013 Nov 2013 Dec 2013 Mar 2014 Jun 2014 Sep 2014 Dec 2014 Mar 2015 Jun 2015 Sep 2015 Dec 2015 Mar 2016 Jun 2016 Most downloaded 2008 2009 2010 2011 2012 All time ADVERTISEMENT SEARCH This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License. |
About | Privacy Copyright mongabay.com 2008-2014 |